Billet d'humeur
Le maire qui invective, qui éructe, qui menace, qui cogne, qui insulte, qui quitte le conseil municipal le 26 mars 2006 sans motif si ce n’est sur un mouvement d’humeur car on avait osé le contrarier.
Voilà le quotidien de la vie municipale dans notre village qui ne demande qu’à vivre paisiblement.
Comment la majorité peut-elle suivre aveuglément «le chef» sur ce terrain glissant?
Il est temps que la majorité municipale se ressaisisse en respectant les aspirations de la population et ne discrédite pas plus longtemps les femmes et les hommes de La Brigue.
Une Fête Nationale rabaissée au rang de réunion électorale
On a largement pavoisé aux couleurs tricolores pour le 14-Juillet et nous nous en réjouissons et, enfin ! on a entendu « La Marseillaise » devant le monument aux Morts. Malheureusement, le reste de la cérémonie n’a pas été à la hauteur de la commémoration de l’évènement fondateur de la France moderne républicaine. Dans toutes les communes de l’Hexagone, le discours officiel est destiné à exalter les valeurs de la République, partout, sauf à La Brigue.
Là on évoque « la Révolution, âme de la nation démocratique », ailleurs, on met l’accent sur les trois piliers fondateurs d’une société libre, juste et fraternelle.
A La Brigue, on a eu droit à l’habituel dérapage minablement électoraliste sur fond de règlement de comptes personnels. Beaucoup de concitoyens en ont été choqués et ont demandé si une loi interdisait à la minorité de prendre la parole pour un élémentaire droit de réponse. Dans les cérémonies officielles, un protocole codifié prévoit la disposition des élus et des représentants de l’Etat à la tribune, ainsi que l’ordre de prise de parole. Quoi qu’il en soit, notre profond respect pour le village nous empêche de créer des incidents, surtout devant les invités venus de l’extérieur. Mais on comprendra que certains limitent leur présence à la partie officielle de la cérémonie.
Qu’un maire rende compte régulièrement de son mandat, c’est tout à fait souhaitable, mais il y a un temps pour tout : celui de la cohésion du village au sein de la Nation, celui des retrouvailles festives et celui du quotidien municipal. Le mélange des genres porte en soi le discrédit.
Retour au Moyen-Âge
Autre particularisme brigasque : une double inauguration pour un même objet : le samedi pour les gens « d’en haut » et le dimanche, pour le menu peuple. Comme au Moyen-Âge en somme, lorsqu’on cachait au seigneur et à sa cour en visite officielle tout ce qui n’était pas présentable et qu’on faisait surveiller les rues par les gens d’armes de crainte de « jacqueries » (révoltes paysannes). Mais depuis, les sujets sont devenus des citoyens libres et égaux en droits, grâce justement au 14-Juillet et, ... ils savent se comporter civilement, se tenir à table, au moins aussi bien que les autorités qui ne sont des « autorités » que par la volonté du peuple, de ce peuple qu’on a méprisé. Notons en passant que c’est le maire seul, et non comme le veut l’usage avec le conseil municipal