UN LONG MANDAT DE SEPT ANS
Un mandat municipal dure six ans. Pour des raisons diverses, celui-ci a été prolongé d'un an. Ainsi s'achèveront le 9 mars prochain sept longues années pour représenter au sein du conseil municipal nos concitoyens qui nous avaient accordé leur confiance en mars 2001.
Dans ce dixième et dernier bulletin, nous tenons à dresser un rapide bilan de ce que fut notre présence - minoritaire avec 5 élus sur 15 - dans l'équipe municipale.
Ce ne sont pas moins de 56 conseils qui ont été réunis, c'est-à-dire une moyenne de 8 par an. C'est beaucoup. Certains se tinrent au grand complet, d'autres avec des conseillers absents (84 dans la majorité; 31 dans la minorité) et un qui n'a pas pu se dérouler faute de quorum (8 présents au moins).
C'est ainsi que des centaines de délibérations ont été prises au cours de 127 heures de débats. La plupart des séances n'ont duré qu'une heure ou deux. Celle du 28 décembre fut la plus courte (18 minutes), alors que le 26 mars 2006 il fallut 7H.30 pour épuiser l'ordre du jour (et les conseillers ...!). À ces heures passées en séance, il faut ajouter celles consacrées à préparer les dossiers avec leur discussion en conseil.
Souvent, le public fut présent dans la salle. Plus nombreux qu'au cours des mandats précédents, pas suffisamment selon nous car la population a aussi le devoir de suivre et de contrôler le travail et le comportement de ses élus.
Que retenir de ces longues années d'efforts pour, non seulement contribuer à gérer les affaires de la commune, mais surtout pour tenter de contenir les dépenses qui pouvaient attendre au bénéfice de celles qui sont urgentes, et enfin pour lutter contre toute forme de discrimination. Mais en démocratie, c'est la majorité qui a le dernier mot.
La discrimination, nous en fûmes les premières victimes car le maire et sa majorité n'ont jamais admis que nous ayons été élus au même titre qu'eux, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. En démocratie, tout pouvoir nécessite un contre-pouvoir. Les tentatives pour entraver notre travail furent nombreuses, surtout dans les premières années afin de nous décourager d'accomplir notre mission de contrôle et d'information. Cependant, nous n'avons jamais été une opposition systématique. Les délibérations prises à l'unanimité l'emportent nettement sur celles que nous avons rejetées.
Pouvions-nous accepter qu'on dépense 1.866 € pour remplacer 2 vitres à la chapelle alors qu'il y avait l'échafaudage pour le toit de l'église?
Pouvions-nous voter des budgets sans que soient définies les priorités dont le village avait un besoin urgent, en pratiquant une politique au coup par coup de fuite en avant en multipliant les emprunts?
En revanche, nous avons voté toutes les créations d'emplois (à la condition - non-accordée - de l'ouverture de la mairie le samedi matin).
Dans nos échanges, parfois rudes et passionnés, nous nous sommes tenus à la courtoisie républicaine qui s'impose car nous avions en face de nous non des ennemis, ni même des adversaires, mais des collègues qui avaient une vision des choses différente de la nôtre. La réciproque ne fut, hélas!, pas vraie: du refus de répondre à nos salutations jusqu'aux insultes et agressions verbales (à la limite de l'agression physique), rien ne nous fut épargné. Et si nous avons résisté et répliqué, c'est que l'offense atteignait surtout les centaines de personnes que nous représentions.
Ce dernier numéro d'information des élus minoritaires contient le compte-rendu des conseils des 9 et 28 décembre 2007.
Même si le mandat se termine par un nouvel emprunt de 180.000 € et une ligne de trésorerie de 250.000€, nous ne reviendrons pas sur la dette vertigineuse qui va peser pendant des décennies car nous avons déjà amplement alerté la population. Nous n'insisterons plus sur le contrat d'entretien de la station d'épuration qui a doublé le prix des factures d'eau. Ce contrat expire en février 2009. Il faudra être particulièrement vigilants car on sait, preuves à l'appui, qu'on peut obtenir trois fois moins cher.
Cependant, on ne pourra pas éviter de faire allusion aux gîtes en raison d'un nouvel épisode inquiétant.
Mais pour nous, il y a pire qu'une gestion qui peut prêter à discussion. Il y a la trahison de nos anciens dont on a bradé la généreuse volonté en sacrifiant leurs œuvres caritatives.
Dans ce dixième et dernier bulletin, nous tenons à dresser un rapide bilan de ce que fut notre présence - minoritaire avec 5 élus sur 15 - dans l'équipe municipale.
Ce ne sont pas moins de 56 conseils qui ont été réunis, c'est-à-dire une moyenne de 8 par an. C'est beaucoup. Certains se tinrent au grand complet, d'autres avec des conseillers absents (84 dans la majorité; 31 dans la minorité) et un qui n'a pas pu se dérouler faute de quorum (8 présents au moins).
C'est ainsi que des centaines de délibérations ont été prises au cours de 127 heures de débats. La plupart des séances n'ont duré qu'une heure ou deux. Celle du 28 décembre fut la plus courte (18 minutes), alors que le 26 mars 2006 il fallut 7H.30 pour épuiser l'ordre du jour (et les conseillers ...!). À ces heures passées en séance, il faut ajouter celles consacrées à préparer les dossiers avec leur discussion en conseil.
Souvent, le public fut présent dans la salle. Plus nombreux qu'au cours des mandats précédents, pas suffisamment selon nous car la population a aussi le devoir de suivre et de contrôler le travail et le comportement de ses élus.
Que retenir de ces longues années d'efforts pour, non seulement contribuer à gérer les affaires de la commune, mais surtout pour tenter de contenir les dépenses qui pouvaient attendre au bénéfice de celles qui sont urgentes, et enfin pour lutter contre toute forme de discrimination. Mais en démocratie, c'est la majorité qui a le dernier mot.
La discrimination, nous en fûmes les premières victimes car le maire et sa majorité n'ont jamais admis que nous ayons été élus au même titre qu'eux, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. En démocratie, tout pouvoir nécessite un contre-pouvoir. Les tentatives pour entraver notre travail furent nombreuses, surtout dans les premières années afin de nous décourager d'accomplir notre mission de contrôle et d'information. Cependant, nous n'avons jamais été une opposition systématique. Les délibérations prises à l'unanimité l'emportent nettement sur celles que nous avons rejetées.
Pouvions-nous accepter qu'on dépense 1.866 € pour remplacer 2 vitres à la chapelle alors qu'il y avait l'échafaudage pour le toit de l'église?
Pouvions-nous voter des budgets sans que soient définies les priorités dont le village avait un besoin urgent, en pratiquant une politique au coup par coup de fuite en avant en multipliant les emprunts?
En revanche, nous avons voté toutes les créations d'emplois (à la condition - non-accordée - de l'ouverture de la mairie le samedi matin).
Dans nos échanges, parfois rudes et passionnés, nous nous sommes tenus à la courtoisie républicaine qui s'impose car nous avions en face de nous non des ennemis, ni même des adversaires, mais des collègues qui avaient une vision des choses différente de la nôtre. La réciproque ne fut, hélas!, pas vraie: du refus de répondre à nos salutations jusqu'aux insultes et agressions verbales (à la limite de l'agression physique), rien ne nous fut épargné. Et si nous avons résisté et répliqué, c'est que l'offense atteignait surtout les centaines de personnes que nous représentions.
Ce dernier numéro d'information des élus minoritaires contient le compte-rendu des conseils des 9 et 28 décembre 2007.
Même si le mandat se termine par un nouvel emprunt de 180.000 € et une ligne de trésorerie de 250.000€, nous ne reviendrons pas sur la dette vertigineuse qui va peser pendant des décennies car nous avons déjà amplement alerté la population. Nous n'insisterons plus sur le contrat d'entretien de la station d'épuration qui a doublé le prix des factures d'eau. Ce contrat expire en février 2009. Il faudra être particulièrement vigilants car on sait, preuves à l'appui, qu'on peut obtenir trois fois moins cher.
Cependant, on ne pourra pas éviter de faire allusion aux gîtes en raison d'un nouvel épisode inquiétant.
Mais pour nous, il y a pire qu'une gestion qui peut prêter à discussion. Il y a la trahison de nos anciens dont on a bradé la généreuse volonté en sacrifiant leurs œuvres caritatives.
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