11 février 2008

BREVE CHRONIQUE DE SEPT ANNEES

UNE ELECTION JAMAIS ADMISE

Nous affirmons en première page que notre élection n'a jamais été admise, même si, avec 10 élus, la majorité peut appliquer toutes ses décisions. Il faut croire que les questions que nous posions, les propositions que nous faisions pour être débattues étaient trop gênantes puisque quelques mois à peine après l'élection, les "questions diverses" avaient disparu des ordres du jour (dès décembre 2001).
Dans ces conditions, le reproche maintes fois répété que nous nous opposions sans rien proposer relève de la mauvaise foi.
Dans ces conditions, nous avons interpellé par écrit le maire. La dernière interrogation en date concerne les gîtes: pourquoi a-t-il fallu installer 8 étais pour soutenir le toit?
Mais le maire nous avait prévenu qu'il ne répondrait jamais à nos courriers.


NOUS AVONS OBTENU GAIN DE CAUSE pour la prise en compte des risques du Rio Secco.

Après que nous ayons constitué un dossier bien documenté auprès de Madame la Ministre de l'Environnement, nos collègues majoritaires ont enfin admis que les modifications climatiques font que le Rio Secco constitue, en cas de crue importante, un risque grave pour une bonne partie des habitations du village. Une étude hydraulique a été achevée en octobre 2006. Pour l'instant, les conclusions n'ont pas été communiquées au conseil municipal et par conséquent, les éventuelles mesures à prendre n'ont jamais été évoquées. Il faudra bien que la nouvelle équipe, quelle qu'elle soit, reprenne en main le dossier avant qu'il ne soit trop tard.
Autre élément de satisfaction: notre vigilance et celle de nos concitoyens ont obligé l'entreprise qui avait transformé le Rio Secco en décharge sauvage, à remettre un peu d'ordre. Mais le problème n'est pas résolu pour autant puisque le lit du Rio Secco est toujours encombré.
Que se passera-t-il en cas de crue avec un écoulement obstrué?
Cette étude (un peu chère) au moins est justifiée, si elle ne finit pas aux oubliettes comme le furent bon nombre d'études, fort coûteuses, qui n'ont jamais débouché sur rien.


DES ETUDES QUI N'INTERESSENT QUE CEUX QUI LES ONT FAITES.

Quelques exemples (la liste est loin d'être complète) des études qui ont été votées, qui ont été inscrites au budget, qui ont été payées et dont on n'a plus jamais entendu parler.

  • Les gîtes équestres de la gare. Le maire annonce fièrement: "le projet est ficelé, j'ai toutes les subventions". Coût facturé par un cabinet de Cannes: 78.935 fr. (12.000€)
  • Projet de skate parc d'abord dans le Rio Secco puis sur l'emplacement des tennis de la gare. Coût de l'étude: 1.790€.
  • Projet de faisabilité de chauffage à bois pour l'école. Coût de l'étude: 2500 € Hors Taxes. On ignore toujours si c'est faisable ou non. Mais pour ce prix, on aurait probablement pu aménager le garage attenant à l'école en salle de culture physique et en salle de cantine. Actuellement, nos enfants déjeunent dans le hall. Aménagement promis en 2004 mais jamais inscrit au budget.
  • Étude sur le château. Coût 20.500 €.. Mais le maire n'a toujours rien entrepris pour éliminer les dangers soulignés par son propre arrêté de péril.
  • Etude "Plan-lumière" pour éclairer les monuments historiques. Coût: 5.650€. Si on réalise ce projet, il faudra débourser 252.000 €.

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