17 décembre 2010

15.12.10 NOEL à la MAISON de RETRAITE

Etaient présents 21 enfants du personnel.

Ont été remerciés tous les agents pour leur accueil et leur écoute aussi bien auprès des résidents que des familles.

Le CCCAS continuera à inviter les résidents aux différentes activités comme les précédentes sorties à Menton (fête des citrons) ou Cunéo en mai dernier ou bien les différentes animations.

En 20011 le CCAS de La Brigue commme pour les enfants de l'école et du collège invitera les résidents et leurs accompagnateurs à la piscine.

La mairie offre au Touzé le dvd sur La Brigue.

15.12.10 NOEL à la MAIRIE






















14 décembre 2010

14.12.10 NOEL ECOLE











































La mairie de La Brigue et le Centre communal d'action sociale ont offert le goûter aux enfants de l'école "Maguy et marcel Magagnosc".
Chaque enfant a reçu un cadeau du Père Noël.
Il s'agit d'une nouveauté et peut être à contre courant de l'école numérique! car le dynamique CCAS a cassé sa tirelire et permis à chaque enfant de recevoir un livre.
Bravo à tous les membres du CCAS de La Brigue.


11.12.10 ROCK FOYER RURAL




Nouvelle contribution du Foyer Rural pour l'animation du village avec l'organisation d'une soirée Rock.

11.12.10 NOEL A.D.A.P.E.I.


Un beau Noël placé sous le signe de l' Espagne!

26.11.10 ECOLE NUMERIQUE

13.11.10 JACQUELINE VERDINI

13.11.10 FILM SUR LA RESISTANCE











Pour le 13ème Festival du Film sur la Résistance ont été projetés 2 films dont un pour la première fois en France.
Monsieur Schellino le réalisateur du documentaire sur Louis Chabas résistant français en Italie et figure légendaire dans le Piémont était présent.

11 NOVEMBRE 2010

01.11.10 LA TOUSSAINT

21.10.10 PEYRAFIQUE

17.10.10 2ème FETE DE LA BREBIS BRIGASQUE

16.10.10 INTERCOMMUNALITE

13.10.10 ORDRE DES MEDECINS

09.10.10 FITNESS

09.10.10 C.O.R.A.M.U.C.







SIGNATURE D'UNE CONVENTION SCELLANT UN PARTENARIAT ENTRE LA COMMUNE ET LES UTILISATEURS DE VEHICULES A MOTEUR.
Pas de hors piste! et respect de la nature et des pâturages!

27.09.10 COMMUNES FORESTIERES

12.09.10 VTT

05.09.10 A VASTERA

28.08.10 60 ANS DU COMITE DES FETES

27.08.10 MAUVIEL

26.08.10 SECOURS

25.08.10 LOXE STELE

24.08.10 ROUTE DU MARGUAREIS

24.08.10 FORET

21.08.10 BOUILLABAISSE

19.08.10 LOTO C.C.A.S.

18.08.10 SABION DE LUMLEY

17.08.10 ARMAND OLIVIERO

15 AOUT 2010

14.08.10 FAUSTINO BERTINOTTI

14.08.10 ECOLE DE NICE

13.08.10 FOUR MORIGNOLE

13.08.10 CHRISTIAN JEAN

11.08.10 MARGUAREIS

11.08.10 TANAREL

11.08.10 LA MARTA

08.08.10 LIVRE BREBIS BRIGASQUE

06.08.10 SOUS PREFET A LA BRIGUE

06.08.10 LUCIEN BIANCHERI

05.08.10 AUREA

04.08.10 PROFESSEUR LEVY-LEBLOND

02.08.10 TRIO DEPETRIS

01.08.10 FORTS EN FETE














































31.07.10 MONDE BLANC

31.07.10 HENOU

31.07.10 FONTANA

28.07.10 THOMAS DUCLOY






















Programme du récital Violoncelle-Epinette :


1) sonate en Sol Majeur de MARCELLO durée : 8’
-andante
-allegro
-grave
-allegro

2) 2ème sonate en Ré mineur de G.F. HAENDEL durée : 11’30’’
-andante sostenuto
-fuga
-andante
-adagio
-allegro

3) sonate en Sol Majeur de SAMMARTINI durée : 10’40’’
-allegro
-grave
-vivace

4) troisième suite de MARIN-MARAIS durée : 11’30’’
-prélude (maestoso)
-air gai
-la chasse
-air tendre
-le moulinet
ENTRACTE

5) 4ème sonate en Fa Majeur de Pasqualino de MARZIS durée : 8’50’’
-gustoso
-amoroso
-allegro

6) 3ème sonate en Si bémol Majeur de G.F. HAENDEL durée : 11’30’’
-allegro non tanto, ma con brio
-andantino, quasi allegretto-largo-moderato

7) Sixième sonate en Si bémol Majeur de A. VIVALDI durée : 10’
-preludio
-allemanda
-largo
-corrente

8) sonate en Sol mineur de H. ECCLES durée : 8’21’’
-largo
-corrente
-adagio
-vivace

24.07.10 SAINT JACQUES

22.07.10 PAUL ROQUE

17.07.10 BRUNO LANTERI

17.07.10 FETE MEDIEVALE

17.07.10 ROBERT JATZEN et TSVI PIRAN

17.07.10 ARTISTES VALLEENS

14.07.10 DIDIER

14.07.10 FETE NATIONALE

13.07.10 CHANTIER DE JEUNES

03.07.10 PROFESSEUR GAIGNEBET

26.06.10 ESPACE MEDICO-SOCIAL

26.06.10 MARIAGE BRUNO

25.06.10 FETE DES ECOLES

19.06.10 CHANTAL CROVI

19.06.10 MARIANNE

19.06.10 CHOEUR ROYA BEVERA

14.06.10 150 ANS DU COMTE DE NICE

13.06.10 GARDE PECHE

13.06.10 CRITERIUM A.L.P.E.S.

12.06.10 MARIAGE MECHENANE


11.06.10 SOCIETE FRANCAISE D'ARCHEOLOGIE

10.06.10 PARIS

05.06.10 ADAPEI

04.06.10 COLLOQUE INTERNATIONAL TOURISME

29.05.10 LE COMTE DE NICE

29.05.10 FETE DES MERES


28.05.10 FRANCK SIVIERI


Un brigasque à l'honneur à Nice!


Le Mérite agricole pour Franck!


Tout en vert!

22.05.10 LES RIKIKIBIANS

GRAND NETTOYAGE DE NOS RIVIERES
22 MAI 2010

Tout d’abord quelques réflexions :
« Une bande de pouilleux a envahi le stade ! »
« Ils feraient mieux de se laver eux avant de nettoyer les vallons. »
Et devant les tas d’ordures ramassées : « ça va rester des années, ces saloperies. »
Une réflexion, en particulier, que nous avons entendu de nombreuses fois : « ils ramassent ce qu’ils ont jeté. »
Non, Madame, non Monsieur : « Ils ramassent ce que NOUS avons jeté. »
Nous, nous disons Bravo et Merci à tous ces jeunes, et moins jeunes, venus de la France entière, et du Canada, des Etats-Unis, d’Afrique du Sud, de Nouvelle Zélande, nettoyer les vallons de notre commune.
Pendant des dizaines d’années nos vallons, nos ravins ont servi de décharges. Les décharges municipales et les décharges sauvages ont accumulé des tonnes de déchets. Et même fermées, les décharges officielles ont continué à servir de dépotoir. Aujourd’hui encore, alors que nous avons entrepris de réhabiliter ces lieux, nous surprenons des concitoyens en train d’y vider leurs ordures.
Ils étaient près de 400, ces pouilleux de Rikikibians à avoir ramassé 110 m3 de déchets, soit environ 30 tonnes, et 7 carcasses de voitures, dans le Vallon de Bens et le Rio Secco. Pas une seule voiture, pas un seul kilo n’avait été jeté par eux !
Sur le stade trônait leur trophée, une vieille Peugeot 201 retirée du fond du Vallon de Bens où elle gisait depuis plus de cinquante ans, remontée à la force des bras de plus de 100 personnes.
Et avec l’aide du Conseil Général, ces tas monstrueux amassés à ND des Fontaines, sur la route de Val del Pra, à la gare, au stade, ont été enlevés en trois jours.
Ils sont comme ils sont ces jeunes, mais si nous devions les juger, nous dirions « Ils sont formidables ! »
Leur prochain nettoyage, les plages de la côte, avec l’aide d’un ministre Mr Borloo.

24.05.10 RAID DE L'EDHEC

18.05.10 SORTIE DU CCAS à CUNEO

15.05.10 MARIAGE DE PIO


08.05.10 ALBERTO PASTORELLI

PASTORELLI Alberto (14 octobre 1917-31 janvier 1943)

A la mi-novembre 2009, le « Sindaco » de Valdieri Emanuel Parracone informe le docteur Bernard Gastaud, maire de La Brigue, que l’un de ses administrés, monsieur Riccardo Storto, s’est rendu en Russie au cours de l’été, et lors de son séjour à Miciurinsk, dans la région de Tambov, à 250 kilomètres au Sud-Est de Moscou, on lui a remis des plaquettes militaires de soldats italiens tués ou portés disparus sur le « front russe », afin de les restituer aux familles des « disparus de Russie » - comme le rappelle une ruelle de Tende.

Créé par le N.K.V.D. pour « accueillir » les prisonniers allemands, italiens, roumains, hongrois et les « Malgré-Nous » Alsaciens-Lorrains, le camp de Tambov et ses annexes sont jalonnés de fosses communes où sont inhumés, selon le ministère de la Défense italien, 4 178 combattants transalpins. Parmi les plaquettes, celle d’un natif de Valdieri et celle du Brigasque Alberto Pastorelli.
Alberto – Lorenzo, selon l’attaché territorial à La Brigue Marise Massa, Ippolito, selon José Banaudo – Pastorelli est né au 26 rue Spinelli à La Brigue du boulanger Gio Antonio Pastorelli et de Lucia Maria Giordano. Deux mentions en marge de l’acte de naissance indiquent que son père n’a pas pu le déclarer parce qu’étant sur les drapeaux, et qu’il est « mort en Russie courant 1943 ».

Nous pouvons reconstituer, dans une certaine mesure, son parcours militaire, grâce à la publication, en 2001, d’un recensement des morts et disparus en U.R.S.S. réalisé par l’« Institut d’Histoire de la Résistance » de Cuneo – à partir des registres communaux, des archives militaires italiennes et des archives russes de Moscou – et complété par l’enquête de José Banaudo publiée dans Le Haut-Pays d’août 2002. De la classe 1917, Alberto Pastorelli, manœuvre maçon dans le civil, porte le matricule « n. 35535 (40) C » et il est incorporé au bataillon « Ceva », 1er régiment d’« Alpini » de Mondovi, « Divisione Alpina Cuneense » - soit un peu plus de 17 000 hommes originaires du Piémont, de Ligurie et de la Roya – commandée par le général Emilio Battisti.

Un « Corpo di Spedizione Italiano in Russia » de 60 000 hommes a été envoyé sur le « front russe » au cours de l’été 1941, mais c’est le 9 juillet 1942 qu’est constituée, sous le commandement du général Garibaldi, l’A.R.M.I.R. (« Armata Italia in Russia »), ou VIIIe Armée : 250 000 soldats répartis en dix divisions de fantassins, dont la D.A.C., et onze escadrilles de soutien. 200 convois franchissent les cols du Brenner, du Tarvis et de Bohinij – en Slovénie -, traversent l’Autriche, l’Allemagne, l’ex-Pologne ou l’ex-Tchécoslovaquie, et atteignent enfin l’Ukraine. La VIIIe Armée devait initialement marcher vers le Caucase mais elle prend finalement position sur la rive droite du Don. Pendant ce temps, la Wehrmacht combat à Stalingrad…

Le 10 décembre 1942, l’Armée Rouge lance une puissante offensive sur le cours du Don moyen, tenu par la IIe Armée hongroise, la IIIe Armée roumaine et la VIIIe Armée italienne, et enfoncent les premières lignes… Les combats sont acharnés. A la fin du mois, les Allemands décrochent pour défendre Kharkov et le combinat du Donbass. Les « Alpini » se replient à partir du 10 janvier 1943 afin d’échapper à l’encerclement et entament, sous des conditions arctiques, une longue retraite de 300 kilomètres dans les plaines ukrainiennes, tout en combattant contre les partisans et les avant-gardes blindées soviétiques. Les divisions alpines « Julia », Tridentina » - constituées d’originaires de Vénétie et des Abruzzes, et de Lombardie - et « Cuneense » sont anéanties entre le 26 et le 28 janvier 1943 en défendant la ville de Valujki. Le chef de la « Cuneense », le général Battisti, est capturé avec les débris de son Etat-Major à Novo-Postojalovka. Les survivants parviennent à se regrouper à Kharkov le 30. La « Cuneense » a perdu 90 % de son effectif : 13 470 tués ou disparus. 1 600 rescapés et 2 180 blessés et invalides souffrant de gelures parviendront à rejoindre l’Italie. Parmi les victimes, 33 Tendasques et 24 Brigasques. A l’exception d’Antonio Bernardo Pastorelli, dont le décès est enregistré le 26 janvier, les 23 autres Brigasques sont portés « disparus » le 31 janvier 1943 – date de la dissolution de l’A.R.M.I.R. C’étaient pour la plupart d’entre eux des paysans, des manœuvres et des bergers, mais aussi, parmi les manquants, un meunier, un menuisier, un chauffeur, un étudiant et un professeur de gymnastique.
Dans quelles conditions Alberto Pastorelli a-t-il perdu la vie ? – tué au combat ?.... blessé et achevé lors de l’épouvantable longue marche des prisonniers italiens vers les camps de Tambov ?... mort d’épuisement ou de maladie dans l’un d’entre eux ? On ne le saura probablement jamais.

200 convois avaient été nécessaires pour transporter la VIIIe Armée italienne en Ukraine, 17 suffirent pour la rapatrier. « De la terre comme en Russie je n’en ai jamais vu : au moins 60 à 70 centimètres de terre noire, puis elle devient jaune. Même si l’on creusait à 30 mètres de profondeur, on ne trouverait pas facilement un caillou » - écrivait à ses parents le Brigasque Mario Benedetto, quelques jours avant d’y être enseveli.












La Brigue honore ses fils.


En ce 8 mai, le petit village de La Brigue, rendait un poignant hommage à ses enfants tombés au champs d’honneur. Les différents discours des personnalités, soulignaient le caractère universel de cet hommage. Il était dédié aux morts de toutes les guerres et quelque soit leur nationalité. Le village de La Brigue vit partir dans les plaines orientales de l’Europe ses enfants, 24 d’entre eux ne revinrent jamais. Cette année la cérémonie avait un caractère très particulier. Grâce aux investigations de monsieur Riccardo Storto de la province de Turin qui retrouva des plaques de soldats italiens dont celle du Brigasque Alberto Pastorelli au camps de Tambov en Russie, le docteur Gastaud maire de La Brigue, pouvait réunir autour du monument aux morts la famille de cette victime de la guerre et lui remettre cette plaque d’identité militaire. Alberto mort au combat ou des privations d’un camps de concentration, on ne le saura jamais, était en ce samedi 8 mai 2010, à l’honneur des cérémonies. Après les interventions successives du docteur Gastaud, de monsieur Balarello vice président du conseil général, du maire de Valdieri, village italien qui enthousiasma l’assemblé par ses traits d’humour et sa pratique du français, du président du conseil communal de Vintimille et de la famille d’Alberto, un sympathique vin d’honneur concluait cette magnifique commémoration de la victoire de la liberté sur l’oppression.

T Jan.

01.05.10 TERRE DE LIENS

25.04.10 MONASTERO DI LANZO

04.04.10 CONCERT BAROQUE




Dimanche de Pâques
Un concert exceptionnel

Malgré le mauvais temps et l’heure tardive, la salle des fêtes était juste assez grande pour accueillir le public venu assister au concert de musique baroque organisé par la municipalité et l’agence immobilière Provençalpes.
Le quatuor international de l’Académie de musique baroque de Milan, composé de la brésilienne Graciela SETRA DANTAS (clavecin), de l’espagnole Silvia SERRANE MONESTEROLO (violoncelle), de l’italien Mauro MASSA (premier violon) et du mexicain Heriberto DELGADO GUTIERREZ (deuxième violon) a enthousiasmé les mélomanes.
Bien qu’ils aient déjà de nombreux concerts à leur actif, leur jeunesse laissait transparaître une certaine nervosité, mais dès les premières notes ce fut un enchantement.
Leur interprétation des œuvres de Merula, Falconiero, Muffat, Corelli et Vivaldi a révélé tout leur talent, avec des rythmes et des sonorités insoupçonnés dans la musique baroque. Leur formidable envie et de jouer et leur complicité instrumentale ont fait vibrer le public.
Trois rappels n’ont pas suffit. Nous voulions encore de la musique, cette musique.






CONCERT BAROQUE
Le baroque couvre une grande période dans l’histoire de la musique. L’ère de la musique baroque débute symboliquement en Italie avec l'opéra de Claudio Monteverdi (1567-1643), L'Orfeo (1607), et se termine avec la mort de Jean-Sébastien Bach en 1750.
Elle s’étend donc du début du XVIIe siècle environ au milieu du XVIIIe siècle, de façon plus ou moins uniforme selon les pays considérés. Les deux pôles de la musique baroque sont l’Italie et la France, dont les styles sont fortement opposés malgré des influences réciproques. D’autres foyers existent et participent au mouvement en y apportant leurs spécificités : les Pays-Bas et l’Allemagne du Nord, l’Angleterre et un peu l’Espagne.
Au cours de la période baroque, la musique instrumentale s’émancipe et naît véritablement : elle ne se contente plus d’accompagner ou de compléter une polyphonie essentiellement vocale ; si elle emprunte encore, au début du XVIIe siècle, ses formes à la musique vocale, elle ne tarde pas à élaborer ses propres structures, adaptées à leurs possibilités techniques et expressives.
L’esthétique et l’inspiration baroques succèdent à celles de la Renaissance et précèdent celles du classicisme. Comme dans l'architecture, les "figures" musicales baroques sont soutenues par une "basse continue" très stable.
Le style baroque se caractérise notamment par une harmonie qui s’enrichit progressivement, une expressivité accrue, l’importance donnée aux ornements et la division fréquente de l’orchestre avec basse continue.
Le style baroque exprime aussi beaucoup de contrastes par opposition entre notes tenues/notes courtes, graves/aiguës, sombres/claires.
De nombreuses formes musicales sont créées pendant cette période d’un siècle et demi, notamment la sonate ou la suite qui comprend un ensemble de danses populaires dont la passacaille et la chaconne.
La passacaille est initialement une danse populaire espagnole qui durant la période baroque est monopolisée par la musique savante jusqu’à en devenir une des formes les plus utilisées dans de nombreux contextes et milieux différents. En effet, “la folie d’espagne” (célèbre passacaille) devient très vite un des thèmes les plus en vogue dans toute l’europe baroque et sera repris par de nombreux compositeurs (Arcangelo Corelli ou encore J.B Lully)
Le terme passacaille dérive de l’espagnole “Passare il calle” ou traverser la rue, terme qui trahit la provenance populaire de cette forme musicale. En effet, c’est une forme basée sur les variations d’un tenor accompagné d’une basse continue qui était très utilisée par les vagabonds.

La chaccone est une danse populaire d'origine hispanique. Transplantée ensuite dans d'autres pays d'Europe, elle y devient une danse de caractère noble puis est abordée par les instruments, en orchestre ou solistes.
L'origine en serait la forme « rondeau » (autre danse) avec refrain et couplets, ces derniers réalisant des variations du refrain, d'où l'impression de répétition.
La chaconne est utilisée de façon occasionnelle dans la suite de danses, dont elle est presque toujours la pièce finale.
Ce grand genre marqué par la lenteur, la solennité du tempo et la mesure à 3 temps a trouvé son terrain d'élection chez les compositeurs des XVIIe et XVIIIe siècles tels que Frescobaldi, Corelli, Bach et d’autres...
Programme

Ciaccona Traquinio Merula
Passacaglia Andrea Falconiero
Ciaccona Andrea Falconiero
Sonata a Due Violini e Continuo Antonio Vivaldi
Ciaccona Arcangelo Corelli
Passacaglia Georg Muffat
La Follia Antonio Vivaldi

21.02.10 CITOYENNETE